28 novembre 2019
Projet de loi de finances pour 2020
Les crédits de la mission augmentent, cette année encore : plus 10,7 % en autorisations d'engagement et plus 11,6 % en crédits de paiement. Mais comme l'année précédente, c'est le résultat des besoins des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
L'année 2020 marquera les premières dépenses en infrastructures, mettant en avant la France et notre culture du sport.
Or, les crédits aux infrastructures sportives ont perdu plus de 10 % en 3 ans. Certes, les travaux liés aux Jeux Olympiques bénéficieront aux pratiquants, mais ils se situent surtout en Île-de-France. Si les besoins d'infrastructures y sont évidents, il ne faut pas oublier les autres régions.
Le sport est une école de la vie. Primordial pour la santé et l'éducation, il véhicule des valeurs essentielles. Facilitons une pratique de tous sur tous les territoires. Beaucoup de champions ont débuté dans de petits clubs.
Le groupe Les Indépendants avait alerté en 2018 sur les crédits insuffisants au FDVA. Je salue la création du compte engagement citoyen, favorisant le lien avec la formation professionnelle. Mais 11,5 millions d'euros en 2020, c'est insuffisant.
Le SNU sera développé pour toucher 400 000 jeunes en 2022. Cette année 2020 sera un test.
La création de l'ANS est un tournant pour les pratiques sportives, haut niveau et amateur. Le sort des CTS est incertain ; nous y serons attentifs.
Il faut soutenir les fédérations : certains sports sont dans une situation confortable, d'autres disciplines ont besoin d'aide au quotidien.
Le sport véhicule des valeurs de courage, persévérance et tolérance.
Dans sa majorité, le groupe Les Indépendants s'abstiendra.
Seul le prononcé fait foi
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