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Franck MENONVILLE : Question à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, sur la situation en Iran

18 octobre 2019


Question d'actualité au Gouvernement

Monsieur le Président,

Monsieur le Ministre,

Mes chers collègues,

Notre compatriote Fariba Adelkhah est détenue en Iran depuis le début du mois de juin après son arrestation par les gardiens de la Révolution. Le Royaume-Uni a fait part de son inquiétude à la suite de l’arrestation d’une ressortissante irano-britannique. Les États-Unis et le Canada sont aussi concernés.

Ces arrestations interviennent dans un contexte de montée des tensions entre Washington et Téhéran. Elles font suite au retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire le 8 mai dernier. Le régime iranien met ainsi la pression sur les gouvernements concernés afin de constituer une monnaie d’échange en cas de conflit.

L’Europe a tenté de sauver l’accord sur le nucléaire en créant la plateforme d’échange INSTEX. Elle est toujours inactive, laissant l’Iran subir de plein fouet les sanctions américaines.

Faute d’autres solutions, Téhéran est en train de violer le traité et reprend sa marche vers l’arme nucléaire. Personne ne veut voir l’Iran se doter de la bombe atomique et surtout, personne n’a intérêt au déclenchement d’un conflit. Cependant, la guerre semble se rapprocher de plus en plus.

L’Europe, et la France, se trouvent pris en étau par cette montée des extrêmes. Nous ne pouvons que condamner le choix de Téhéran sans pour autant approuver la décision du Président Trump. L’Iran ne doit plus être une menace pour la région. Deux réponses sont possibles : la réponse militaire, qui serait l’option de tous les dangers ; et la négociation, qui est aujourd’hui à l’agonie.

Monsieur le Ministre, la France est désormais directement concernée par ces tensions. Beaucoup de faux pas ont été faits en restant immobile disait Disraeli. Il nous faut agir.

Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous dire, ce que la France envisage pour obtenir la libération de Fariba Adelkhah ? Et comment compte-t-elle faire pour éviter le pire ?

Seul le prononcé fait foi


Interventions au Sénat

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