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Jean-Luc BRAULT : PJL Accord France - Luxembourg

20 Décembre 2023

PJL autorisant l'approbation de l'avenant entre la France et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg au protocole d'accord du 20 mars 2018 relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers et à la convention du 23 octobre 2020 relative au financement d'aménagements visant à renforcer la desserte ferroviaire et favoriser les mobilités durables



Monsieur le Président,

Madame la Ministre,

Messieurs les Rapporteurs,

 

La liaison Metz-Thionville-Luxembourg est sans doute la plus empruntée du corridor européen « Mer du Nord – Méditerranée ».

 

Signe du dynamisme économique de cette région, cette saturation n’en est pas moins préoccupante, tant pour des questions environnementales que pour la qualité de vie des habitants.

 

Nos deux pays sont déjà liés par un accord de coopération, ayant vocation à améliorer la circulation de biens et de personnes entre deux membres historiques de l’Union européenne.

 

 

Les infrastructures de transport actuelles souffrent d’un trafic toujours plus important. Cela est vrai pour l’axe routier, avec les nuisances que cela entraîne pour les habitants ; cela est vrai également pour l’axe ferroviaire, qui a presque atteint les limites de ses capacités.

 

Nos concitoyens sont par ailleurs de plus en plus nombreux à se rendre au Luxembourg pour travailler tout en vivant en France. Ils pourraient être 135 000 à l’horizon 2030. Avec des flux de marchandises qui croissent d’année en année, la France et le Luxembourg doivent constamment ajuster leurs objectifs.

 

Pour continuer à développer notre économie et nos territoires, il est nécessaire d’investir davantage afin de créer de nouvelles infrastructures.

 

L’avenant qui nous occupe aujourd’hui concerne l’axe ferroviaire. Le plafond des dépenses précédemment prévu passe de 110 millions d’euros à 220 millions, dont nos deux pays supporteront chacun la moitié.

 

En tant que groupe proeuropéen, nous ne pouvons que nous réjouir d’une meilleure intégration et coopération.

 

Cet investissement doit servir à financer un centre de maintenance et l’automatisation de lignes. C’est une excellente nouvelle pour nos entreprises, pour ceux qui empruntent cet axe et pour les habitants de la région.

 

Le choix du ferroviaire est un choix durable. Il participe en effet à mieux maîtriser le dérèglement climatique. Le transport routier représentait en 2020, près de 95 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports dans notre pays. Par ces investissements, nous contribuons à réduire l’empreinte carbone de nos deux pays et à concrétiser nos transitions.

 

Choisir le ferroviaire, c’est participer à préserver l’environnement mais aussi la santé des habitants de ce couloir.

 

Avec davantage de circulation et un meilleur entretien des machines, nous bâtissons dès aujourd’hui les capacités de développement économique futur de nos deux pays, ainsi que de l’ensemble de l’Union européenne.

 

Cette Union est une chance pour notre pays et nos concitoyens. Dans la gestion de ces projets d’infrastructures, il faut nous assurer qu’elle le reste.

 

La coopération est fondamentale. Nous devons veiller à la faire prévaloir à toutes les étapes du développement de ces projets. Aucune partie ne doit pouvoir imposer sa volonté à l’autre. Nous ne doutons pas que le gouvernement y est également attentif.

 

Le Groupe Les Indépendants soutiendra donc l’adoption de ce projet de loi de ratification.

 

SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI

Interventions au Sénat

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