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Marc Laménie - Explications de vote sur la première partie du projet de loi de finances pour 2026

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    Les Indépendants
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

4 Décembre 2025


Projet de loi de finances pour 2026 - Dossier législatif




Merci Madame la Présidente,

Monsieur le Ministre,

Monsieur le Président de la Commission des Finances,

Monsieur le Rapporteur Général,

Mes chers Collègues.

 

La ligne politique du Groupe Les Indépendants sur l'examen de ce budget a été présentée avec clarté par mes collègues lors de la discussion générale.


Nous pensons que la situation budgétaire très dégradée de la France vient du trop-plein de dépenses publiques, alimentées par une overdose fiscale et une quantité de travail trop basse par rapport à nos concurrents européens. Trop de dépenses, trop d'impôts et pas assez de travail.


Donc, la question de la réduction des dépenses viendra dans un second temps puisque nous ouvrirons l'examen de la seconde partie cet après-midi. Celle de la quantité du travail effectuée aurait dû être réglée dans le PLFSS. Le Sénat a proposé des avancées sur ce sujet et a rejeté la suspension de la réforme des retraites. C'est une bonne chose, mais nous craignons que la raison ne l'emporte pas dans ce débat.


Vient ensuite la question des impôts. C'est l'objet du vote que nous nous apprêtons à effectuer. Le Conseil des Prélèvements Obligatoires vient de rendre public les résultats de son baromètre semestriel des prélèvements fiscaux et sociaux en France. Il constate que 78% des Français pensent que le niveau d'imposition générale en France est trop élevé. Nous pourrions décider qu'ils ont tort et gouverner contre eux, mais nous connaissons le prix que ce choix a coûté au pouvoir en France.


Notre position d'opposition à toute augmentation d'impôts n'est pas une position politique de façade. Comme l'immense majorité des Français, nous sommes persuadés que notre pays souffre d'une fiscalité excessive. Elle étouffe la consommation des ménages et l'activité économique de nos entreprises, nos artisans, nos indépendants.


Les ménages français, à qui on a vendu trop longtemps la fable du salaire différé, préfèrent désormais, à raison, qu'on leur laisse le fruit de leur travail pour vivre. Nos chefs d'entreprise, nos artisans et indépendants voient de leur côté l'activité ralentir et se demandent comment faire pour continuer à se battre dans la compétition mondiale, tout en payant en France les impôts les plus lourds de l'Union européenne.


Pourtant, l'exercice que nous venons de vivre tout au long d'une semaine, jour et nuit, en examinant la première partie du PLF, s'est fait différemment de ce que nous souhaitions. Pendant ces cinq jours de débat, d'étonnantes majorités se sont dessinées pour adopter beaucoup trop d'impôts et taxes nouvelles : contributions différentielles sur les hauts revenus, impôts sur la fortune improductive, taxes sur les holdings, taxes sur les rachats d'actions, taxes sur les réseaux sociaux, taxes sur le numérique, taxes sur le gaz, taxes sur les croisières, sur les cartes grises, taxes sur les carburants en Île-de-France.


La politique de la taxe n'est pas la bonne solution, même si des secondes délibérations ont écarté une partie de ces taxes. Nous ne pourrons pas nous associer au vote sur la première partie du projet de loi de finances.


Il reste à examiner la seconde partie, dans quelques minutes, du projet de loi de finances. Cet exercice doit être un moment de rassemblement autour d'un constat évident. Il nous faut baisser les crédits des missions. Seules doivent être préservées les missions régaliennes de l'État et les dépenses qui préparent l'avenir. Mon Groupe proposera des économies dans plusieurs de ces missions. J'espère que nos collègues s'associeront à nous pour les voter.


Pour ce qui est de la première partie, mais je tiens sincèrement à remercier au nom de mon Groupe l'ensemble des Collègues pour les débats, l'ensemble des personnels de la Commission des Finances, de l'ensemble des personnels de notre institution, puis également tous les rapporteurs, tous les intervenants, bien sûr, et puis tous les services de notre institution, Madame et messieurs les ministres, et puis merci à l'ensemble des collaborateurs et collaboratrices des ministères pour le travail réellement de qualité. Merci sincèrement pour le travail collectif.


Néanmoins, pour ce qui est de la première partie du projet de loi de finances, les sénateurs du Groupe Les Indépendants s'abstiendront.


Je vous remercie.

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