14 avril 2021
Question d'actualité au Gouvernement
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes Chers Collègues,
Ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et porte sur notre prochaine Carte d’Identité Numérique.
L’actualité l’a encore démontrée, les Start Up ont réussi à terrasser les grands de l’industrie pharmaceutique en matière d’innovation contre la COVID 19.
Résultat, alors que SANOFI licencie 400 personnes en recherche et développement, VALVENA, elle, a quitté le territoire et prospère aidée par des capitaux anglais « Où est la France ? »
L’histoire, va-t-elle malheureusement se répéter ?
Cette carte d’identité numérique qui se dit sécuritaire n'est qu'un miroir aux alouettes qui ne tiendra pas sur le long terme.
Les techniques retenues sont anciennes datant en moyenne de 10 ans, et d’ailleurs la durée de vie d’une carte d’identité est de 10 ans « Cherchez l’erreur ! »
Un exemple : l’encre Suisse qui a été retenue, a plus de 30 ans d’ancienneté, on peut l’acheter sur une plateforme de vente en ligne chinoise Ali Express pour 177€.
On pourrait aussi s’étonner d’avoir retenu une photo en noir et blanc issue d’une entreprise américaine, au lieu d’une photo couleur d’un de nos leaders mondial Français. De même, il est étonnant que pour la reconnaissance physique du document n’ait pas été retenu le process Français innovant d’une société née de la French Tech soutenue par la BPI et qui se classe dans le top mondial en innovation sécuritaire.
Monsieur le Ministre, comment l’imprimerie nationale, garante de cette carte d’identité nationale peut préférer des technologies étrangères et dépassées, à nos technologies Françaises innovantes, alors que l’on sait que ces cartes peuvent être contrefaites.
Pouvez-vous, Monsieur le Ministre nous rassurer à double titre :
- premièrement sur le fait que toutes les garanties sont bien prises en matière de compétitivité technologique et économique ?
- et deuxièmement, au-delà de ce sujet précis, comment mieux intégrer nos start-up françaises dans la commande publique ?
Réponse de M. Gérald DARMANIN – Ministre de l’Intérieur
Merci Monsieur le Président,
Monsieur le Sénateur,
On a déjà eu l’occasion de parler de cette question. Il s’agit en effet que la loi, c’est la loi qui donne le monopole à l’imprimerie nationale et qui définit des critères.
Les Sociétés et notamment la société derrière laquelle se porte votre question a été refusée par l’imprimerie nationale et il ne m’appartient pas d’intervenir dans le choix des sociétés lorsque notamment la loi prévoit un certain nombre de critères que chacun connaît lorsqu’il a géré des collectivités locales.
Réplique de M. Dany WATTEBLED
Monsieur le Ministre, je voudrais simplement vous dire de voir nos voisins Allemands et Estoniens qui eux n’ont pas hésité à retenir la technologie française dont je vous parlais et d’autres d’ailleurs pour leur qualité du numérique et surtout, il n’est jamais trop tard, puisqu’on est en période d’expérimentation dans deux départements.
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