Marie-Claude Lermytte : Débat sur la santé mentale
- Les Indépendants
- 10 avr.
- 1 min de lecture
Débat sur la santé mentale, grande cause du gouvernement pour l'année 2025 : quels moyens pour en faire une priorité ?
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes chers Collègues,
Selon les derniers chiffres, le suicide est l’une des premières causes de mortalité chez les 15-24 ans. Chez les agriculteurs, le risque de suicide est supérieur de 30% aux autres catégories professionnelles.
21% des internes en médecine ont eu des idées suicidaires sur les 12 derniers mois et 13% d’entre eux consomment des antidépresseurs. Chez les élus, ce sont 83% des maires qui estiment que leur mandat est usant pour leur santé, y compris mentale.
Je pourrais continuer ainsi très facilement, et vous parler de tous les soignants, des aidants, des professeurs mais aussi des policiers. Si certaines professions et catégories de la population sont plus exposées que d’autres, tout le monde est concerné par la santé mentale.
Et c’est parce que tout le monde est concerné qu’elle nécessite d’importants moyens pour agir efficacement.
On le sait, en matière de santé, y compris mentale, le plus efficace est toujours d’intervenir le plus tôt possible. Cela nécessite des intervenants de proximité capables d’agir dans le repérage et l’orientation des troubles psychologiques. Je pense bien sûr, notamment, aux médecins et aux infirmières scolaires.
En matière de médecine scolaire, 1800 postes sont budgétés mais seuls 650 sont effectivement pourvus et 200 sont contractuels. C’est bien trop peu pour être efficace.
Monsieur le Ministre, ma question est simple, quelles mesures prévoyez-vous afin de renforcer l’attractivité de la médecine scolaire ?
Je vous remercie.